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LE BURN-OUT

LE BURN-OUT

J’aborde le sujet dans mon livre condamner au succès, mais le sujet est tellement intéressant et me touche de tellement près que j’ai décidé de faire une échappée belle en lui  consacrant un article dans mon blog.

Récemment, l’organisation mondiale de la santé, (OMS) vient d’intégrer le burn-out dans sa classification des maladies (CIM-11) sous l’appellation “phénomène lié au travail.” Le burn-out est dû très souvent à une overdose de travail qui fait qu’arrive le moment ou parfois sans même nous en rendre compte. Ce phénomène lié au travail est une arme de destruction massive à large spectre qui a surpris plus d’un entrepreneur. Et c’est d’autant plus vrai quand on sait que nonobstant de provoquer un épuisement professionnel intense, le burn-out peut vous pousser le chef d’entreprise à se désintéresser de ce qui passionne le plus, à savoir, son projet, son entreprise, son équipe. Pire, l’entrepreneur peut éprouver le sentiment qu’il n’aime plus son travail, que tout cela n’a plus de sens. Il peut même arriver qu’il se sente inutile, qu’il perde toute motivation, qu’il envoie tout le monde balader, qu’il ressente de grosses difficultés, j’en passe et bien des pires. Par exemple, ne plus vouloir se rendre sur son lieu de travail, se déconnecter du monde du travail au point de le rejeter en bloc. Pas bon pour le business…

Le problème avec le burn-out c’est que si l’on ne sait pas reconnaître les symptômes, ils vous tombent dessus sans même que vous vous en rendiez compte. Pourtant les signes annonciateurs ne sont pas difficiles à reconnaître. Cela peut aller des troubles psychiques ou physiques tels que l’irritabilité, dégoût pour son travail, son cadre de travail, trouble du sommeil, maux de tête, sensibilité émotionnelle, perte de mémoire, de concentration, fatigue, perte de sensibilité, j’en passe et des biens plus gênants comme les troubles intestinaux, tensions, et dans les cas les plus graves, isolement social, une dépersonnalisation qui peut conduire à une addiction aux drogues, et/ou aux jeux qui représentent une échappatoire aux problèmes, voire, un comportement sexuel dangereux.

Beaucoup de gens font l’erreur de confondre la dépression mentale avec le burn-out, mais même s’il est vrai que l’un et l’autre ont des symptômes en commun, il ne faut pas les confondre. Comme je l’explique dans le chapitre du livre condamner au succès, la dépression, vous cloue au lit alors que le burn-out vous laisse sortir du lit, mais il diminue considérablement votre potentiel au travail. Un peu à l’image d’un portable qui démarre la journée la batterie pleine, mais qui mois de deux heures après et déjà dans le rouge…

Le mot de la fin.

Contrairement à ceux que pourraient penser certains, le burn-out concerne pas que les entrepreneurs, ils touchent aussi les salariés. Le seul point en commun, notable entre l’un et l’autre, est du au fait que les profils qui sont touchés par ce fléau sont ceux qui s’investissent corps et âmes dans leur travail et qui se laissent déborder par les heures de travail qui s’accumulent sans même qu’on s’en rende compte. Toutefois, il est vrai que les entrepreneurs perfectionnistes et les porteurs de projet qui gèrent tous les aspects du projet sont plus sujet à ce phénomène. Ce sont des proies toutes indiquées pour le burn-out et ce qui rends les entrepreneurs vulnerables, c’est que ces derniers semblent incapables d’établir une frontière entre la vie privé et la vie professionnelle qui leur serait bien utile pour éviter le pire.

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PRÉSERVER SA RÉPUTATION D’AFFAIRE

Préserver sa réputation en ligne.

La réputation d’affaires tout comme l’e-réputation est un actif précieux.

Dans les commentaires de la version premium du livre condamner au succès, j’ai longuement évoqué la réputation d’affaire de l’entrepreneur que je considère comme étant intrinsèquement lié à celle de son entreprise, sa marque et dans les tout premiers débuts de l’idée que se font les clients de l’entrepreneur. Au fil des commentaires, j’emploie les termes, alchimie, vases communicants, voire, puzzle, pour la simple et bonne raison que je fais partie des entrepreneurs qui pensent que lorsqu’il manque un seul élément, il est difficile d’obtenir un résultat probant.

Plusieurs personnes pourraient avoir “tout à gagner” à nuire à votre réputation d’affaire en usant et abusant du bouche-à-oreille, mais qu’en est-il de votre e-réputation ? Et comment se défaire de ses marques infamantes qui proviennent d’une jeunesse insouciante, d’un voyage et/ou d’une soirée pas comme les autres. D’un meeting en politique ou vous n’auriez peut-être pas dû vous rendre et à plus forte raison si c’est pour vous faire prendre en photo tout sourire aux côtés d’un leader diabolisé par tous. Vous aurez beau dire que c’était dans une autre vie, il n’empêche pas moins que le passé vous rattrape et peut-être même qu’il vous empêche de faire votre petit bonhomme de chemin en toute tranquillité. De deux choses l’une. Soit vous assumer et c’est très souvent ce qui se passe pour ceux qui ont bien compris que ne rien avoir à cacher, c’est parfois le meilleur moyen pour ne pas devenir le débiteur de qui que ce soit. À partir de là, il ne reste plus qu’à vos ennemis de trouver un autre angle d’attaque.

Que signifie assumer ? Assumer ne signifie pas chercher à contre-attaquer, cela signifie qu’il faut se donner les moyens de chercher à comprendre d’où vient l’attaque et quel est l’objectif final. Il en existe toujours un et bien souvent, c’est vous pousser à réagir, comme c’est très souvent le cas des publications sur le net. Donc votre rôle à vous, c’est de bien lire y compris en pratiquant la double lecture, de bien chercher à comprendre, d’analyser et d’observer dans un premier quels sont les impacts sur votre personne, votre travail et/ou votre entreprise. Ne faites surtout pas l’erreur de réagir démesurément, en tout cas pas avant d’avoir pensé à signaler le contenu et à générer une demande de droit à l’oubli via Google ou sur le site internet de forget.Me. Une fois chose faite, vous avez toujours la possibilité de vous adresser à une agence de e-réputation qui a plusieurs moyens à sa disposition pour remonter à la source ou pas… Cela dépend si la personne a mis du cœur à l’ouvrage ainsi que des conséquences que peuvent généraient les attaques. Si elles sont importantes, attendez-vous à ce que la piste soit difficile, pour ne pas dire impossible à remonter.

S’il n’y a rien à faire, il faudra se contenter d’user de stratagèmes qui consistent à occuper l’espace, cela signifie publier du contenu de sorte de faire passer la marque infamante de la première à la septième, voire, dixième page de résultat de Google. Là ou personne ne va que très rarement mettre le nez. C’est coûteux, mais à vous de voir…

De toutes les façons, dites-vous bien que tout le monde à le droit de faire la fête, et que je sache, faire la fête signifie se lâcher, mais aussi lâcher prise l’espace d’un moment. De plus, le simple fait de vous voir sur des photos “limites” ou d’entendre des gens colporter des ragots sur votre personne n’enlève rien à votre talent d’homme d’affaires. Ce ne sont pas les exemples qui manquent et ce n’est sûrement pas l’ex président Bill Clinton (pour ne parler que de lui) qui dira le contraire. Et puis si ça se trouve, votre boss et peut-être plus pervers, plus malhonnête, plus menteur, plus escrocs, et plus à droite que ce que vous le serez jamais. Seulement, voilà, n’attendez pas qu’il se confie à vous, même sous la torture !! Le seul moyen de lever la vérité sur sa petite personne serait de proposer publiquement une somme d’argent qui donne le vertige en échange de toute information qui démontrerait que ceux qui veulent jeter la première pierre ne sont pas si prudes, si honnêtes et si bons citoyens qu’ils le prétendent. Croyez-moi, ça marche. Là encore ce n’est sûrement pas Bill Clinton qui prétendra le contraire. En effet, si mes souvenirs sont bons, n’est-ce pas le patron d’une très fameuse revue du porno américain qui aurait crié haut et fort qu’il était prêt à remettre un million de dollars en échange d’informations permettant de confondre les sénateurs américains qui voulaient la tête de Bill Clinton… Si ça, ce n’est pas l’ironie du sort, il faut me dire ce que c’est… 

Mais bon, tout le monde ne s’appelle pas Bill Clinton, tout le monde n’a pas des bienfaiteurs qui volent à son secours et si l’on part du principe que la réputation et la e-réputation sont un actif précieux, il est préférable de ne pas prêter le flanc à l’ennemi. Vous serez donc bien avisé de commencer par faire vous-même très attention aux traces que vous laissez sur le Net, prenez garde aussi à ne pas accepter n’importe quelle demande d’ami sur les réseaux sociaux. C’est très souvent comme cela que l’on devient n’importe quoi sur la toile et que les portes se ferment les unes derrière les autres.

Votre avis et surtout vos conseils nous intéressent.

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CROYANCE LIMITANTE

LE BUSINESS ET LES CROYANCES LIMITANTES.

Une personne qui se laisse envahir par les croyances limitantes de tout ordre peut-elle réussir dans le commerce ?

Les énergies positives sont indispensables dans le monde d’affaires. C’est la raison pour laquelle je pense qu’il est difficile de réussir dans le milieu des affaires quand on est rongé par les croyances limitantes. En effet, vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui rêvent de se lancer dans le monde des affaires, mais certaines ne franchissent pas le pas de peur d’échouer, d’autres parce qu’il s’agit d’un monde inconnu réputé pour ne pas faire de cadeau. Je ne parle même pas de ceux qui ont toutes les cartes en main, mais qui sont les seuls à ne pas croire en eux. Je pourrais vous citer pléthores de raisons, mais le sujet qui nous occupe, c’est celui des croyances limitantes qui empêchent un grand nombre de personnes de franchir les portes du commerce.

Alors une croyance limitante, c’est quoi ? Hé bien, par exemple, c’est un chat noir qu’il coupe, votre route représente un mauvais présage… Dès lors, il faut vous tirer les cheveux et vous signer de la croix pour conjurer le mauvais sort. Chez les gitans, peut-être, mais dans mon monde ce genre de croyance limitante n’existe pas. Il en existe bien d’autres, par exemple :

– Si je me lance dans le business et que je gagne de l’argent, mes amis ne me parleront plus… Cela arrivera sûrement si vous leur en mettez plein la vue, mais si vous restez égal à vous-même, il n’y a pas de raison. Il se peut aussi qu’ils vous tournent le dos pour des raisons tout autre, qui reposent sur un malentendu, des broutilles, un vieux dossier. Si en fait, il en existe une, c’est que vous refusiez de leur prêter ou devrais-je plutôt dire, donner de l’argent… À vous de voir.

– Mon mari vivra mal le fait que je gagne de l’argent. C’est difficile à croire, je pense surtout qu’il a peur de perdre une certaine emprise sur vous. Il est aussi fort possible qu’il craigne que vous preniez confiance en vous et que vous vous rendiez compte qu’il ne vous mérite pas. Il devrait se féliciter que votre réussite profite à tous les membres de la famille. À vous de voir.

Quoi qu’il en soit, vous ne devez pas réfréner votre envie de vous lancer dans le business pour faire plaisir à Pierre Paul ou Jacques. Vous ne devez pas avoir “honte” de réussir, vous ne devez pas non plus vous sentir gêné de parler de votre succès en affaires et le défendre contre vents et marées quand certains vous diront qu’il s’agit de la chance du débutant, que votre succès est louche, et que vous ne le devez sûrement pas à votre talent dans les affaires. Défendez-vous et arrêtez de vous défendre, pire, de vous justifier toutes les trente-six minutes. Jouer la gagne tout en faisant preuve de modestie pour ne pas pousser les autres au suicide ou leur donner envie de marcher dans vos pas. Quoi qu’il en soit, ne laissez personne vous pousser à vous remettre en question ou à vous déstabiliser. Je le dis et je le répète, les ondes positives sont nécessaires aux entrepreneurs, donc fuyez les gens jaloux, les gens envieux et tous les idiots susceptibles de vous empêcher d’atteindre vos objectifs. Définitivement ou momentanément, ce sera à vous de le déterminer, mais il faudra le faire le temps de donner vie à votre projet. Faites les choses avec tact, expliquer leur (ou faites leur comprendre) avec les mots appropriés qu’en cette période d’élévation de projet, ils ne représentent pas les compagnons de marche dont vous avez besoin à vos côtés. En effet, vous devez vous rapprocher d’entrepreneurs (pour ne parler que d’eux) qui sont dans la même dynamique, la même croyance que vous. Attention !! Je ne parle pas de croyances religieuses ou Dieu sait quoi, mais de croyances entrepreneuriales qui vous poussent à y croire encore et toujours plus. C’est important. Faites-le, car la peur et les croyances limitantes sont contagieuses.

Le mot de la fin.

Maintenant, soyez conscient de deux choses. Nous vivons dans une époque ou la réussite est souvent synonyme d’inégalité sociale, aussi je ne saurais trop vous recommander d’adapter votre attitude et votre langage en fonction des personnes et des lieux que vous fréquentez. Prenez garde aussi de ne pas faire l’apologie du consumérisme et d’en mettre plein la vue à ceux qui tirent le diable par la queue et pour finir arrêtez de scier la branche sur laquelle vous êtes assis en saoulant vos interlocuteurs avec des propos validistes du style ” Qund on veut on peut” ” à cœur vaillant rien d’impossible, “il n’y a pire que de ne pas avoir réussi, c’est de ne pas avoir essayé” etc. Pour finir, il n’est pas impossible que votre réussite vous fasse prendre conscience que le moment est venu de changer d’horizon, sous-entendu, que certaines relations ne sont pas faites pour durer, que l’amitié elle aussi ne résiste pas à l’usure du temps.

“Écoute, donne aux autres, apprend d’eux, mais reste toujours toi-même!.”

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QUI EST VOTRE CLIENT ?

Qui est votre client ?

Nombreuses sont les entreprises qui n’ignorent rien du prix d’achat, du prix de vente et des caractéristiques du produit qu’elles envisagent de commercialiser, mais croyez-le ou pas, nombreuses sont celles qui n’ont pas une idée précise du profil client susceptible d’être intéressé par leur produit ou prestation de services. C’est très souvent ce qui se produit quand ces dernières ont négligé, voire, carrément fait l’impasse sur le plan de marketing. Pourtant, à notre époque, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de vanter les mérites du plan de marketing (pour ne parler que de lui), effectivement, n’en déplaise à certains, avant de lancer un projet de manière définitive, il est nécessaire de bien connaître son produit, mais aussi et surtout son segment client. C’est d’autant plus vrai, qu’il faut savoir qu’il n’existe pas moins de douze profils type de clients. Et bien qu’il y ait des points communs entre les douze, il est impératif que vous arriviez à cibler avec exactitude les clients que votre produit et/ou votre offre commerciale sont susceptibles d’intéresser.

Dans le cas contraire, il vous sera difficile, pour ne pas dire impossible de mener à bien votre campagne marketing, tout comme il sera très compliqué de déterminer l’emplacement de votre point de vente, le type de personnel que vous devez embaucher et pour finir le concept du magasin, etc.

Gardez à l’esprit qu’un produit haut de gamme nécessite un concept de vente, une organisation, une équipe commerciale qui ne répond pas tout à fait aux mêmes attentes qu’un produit milieu de gamme voire bas de gamme qui s’adresse à une clientèle “difficile”. Je dis “difficile” parce que contrairement aux idées reçues, il n’est pas difficile de vendre aux “riches”, en effet, l’expérience m’a démontré que ce sont de loin, les clients les plus “faciles”. Ils savent ce qu’ils veulent, ils sont prêts à payer le prix, mais ils ont des demandes légitimes. À vous d’y répondre et ce ne sera possible que si vous connaissez parfaitement votre clientèle, suffisamment en tout cas, pour la satisfaire pleinement, effacer leurs inquiétudes et les amener à choisir votre produit, votre service, et pas un autre.

De mon point de vue, vous vous mettez en danger lorsque que vous pensez que votre produit se trouve être un du genre, “COCA COLA” qui dans l’imaginaire des gens, ce qui est faux!! Tout le monde n’aime pas le coca cola, tout le monde ne peut pas boire du coca cola.

Ne négligez donc pas tous les éléments qui vous permettront de découvrir le profil type de votre client.

Avez-vous des conseils, de précieuses informations à nous soumettre ?

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CAHIER DE RÉCLAMATION

Quel est l’utilité du cahier de réclamation?

Si l’on part du principe que la délation, c’est dénoncer ce qui est bien, et que le civisme, c’est dénoncer ce qui est mal, et que l’on rajoute à cela, qu’une des principales préoccupations d’un chef d’entreprise, c’est de satisfaire sa clientelle, vous allez voir qu’en bien des cas “un petit rapporteur” s’avérerait bien utile. Une chose est sûre, j’aurais bien aimé avoir la possibilité d’acter du problème auquel j’ai été confronté dans cet hôtel. Malheureusement, je ne me trouve pas comme dans certains pays tels que l’Espagne, le Portugal, ou l’Asie où les commerces tiennent à disposition des cahiers dotés de pages numérotées, sur lesquels les clients mécontents peuvent noter leurs observations… 

Laissez-moi, vous raconter une histoire qui ” vaut son pesant d’or”, non pas du fait de son originalité, mais tout simplement, parce qu’elle aura le mérite de rappeler à certains patrons d’entreprise, que, quand le chat n’est pas là, il arrive que les souris dansent.

L’anecdote.

Un jour de décembre 2019, je me présente au comptoir du bar d’un hôtel de standing, pour acheter une portion de gâteau. La serveuse (une nouvelle recrue) prend ma commande et commence à la préparer. J’attends patiemment qu’elle satisfasse mon envie de tiramisu. C’est alors qu’un couple entre dans le bar, et sans même prêter attention au fait que la serveuse est occupée à me préparer une commande, s’adresse à elle (la serveuse) pour lui demander une bouteille d’eau… Devant un tel sans-gêne, je ne réagis pas, car je ne doute pas un instant que la serveuse ne manquera pas de leur faire observer qu’il est nécessaire de patienter un instant. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir l’employée mettre la préparation de ma commande en stand-by et s’empresser de servir le couple… Je n’en crois pas mes yeux, mais que je ne suis pas au bout de mes surprises, en effet, non-content de devoir attendre, j’ai vraiment l’impression de passer pour l’idiot de service, lorsque j’entends les clients demander la carte, et que je vois la serveuse s’empresser de la leur remettre et de commencer à faire des suggestions au couple du temps que j’attends avec impatience qu’elle veuille bien finir de me servir… Sur le moment, ce n’est pas l’envie qui me manque de lui faire observer qu’une des premières choses que l’on apprend dans les centres d’apprentissage de l’hôtellerie et de la restauration, c’est de ne jamais négliger un client pour un autre. Pas bon pour le business !!

Lorsque la serveuse me sert mon gâteau, j’éprouve le plus grand mal à cacher ma contrariété, ce qui semble amuser la nouvelle recrue, qui me donne l’impression de se prendre pour le dernier coca-cola du désert… Je prends sur moi et déguste ce succulent gâteau qui arrive presque à me faire oublier l’incident. Mais vous savez comme moi, que vous aurez beau essayé de chasser le naturel, il revient toujours au triple galop. C’est la raison pour laquelle je ne peux m’empêcher de penser aux patrons et aux investisseurs qui ont tout misé sur ce superbe projet, et qui risquent de le voir couler aussi sûrement que le Titanic. Je ne sais pas quand, mais tel que je vois les choses, c’est écrit…

Il aurait été facile pour moi d’acter du mauvais comportement de cette serveuse, qui manifestement n’est pas à sa place. D’autant plus facile, quand on sait que je réside dans les lieux depuis des mois et que j’entretiens de bonnes relations avec la manager, suffisamment en tout cas, pour qu’elle prête une oreille attentive à mes observations…

Mais je n’en est rien fait, et ce, pour deux raisons.   

Ok, je veux bien que l’on témoigne de la confiance à ses employés, mais croyez-moi, je fais partie des gens bien placés pour savoir qu’en toutes circonstances la confiance n’exclut pas le contrôle… Depuis le temps, nous aurions été en droit d’espérer des recadrages bien utiles, mais non. Rien!?! De plus, il faut savoir que c’est la manager qui procède au recrutement, donc, même si je faisais partie des clients qui pour la énième font part de leurs insatisfactions, il y a fort à parier il y a fort à parier que cela ne plaît pas à tout le monde. En effet, deux de choses l’une, en agissant de la sorte, soit le client émet un jugement négatif sur la faiblesse du personnel, soit il remet en cause les capacités de management de la responsable à qui il transmet l’information. J’ai suffisamment d’expérience dans le commerce pour savoir, que non-content de cracher contre le vent, vous avez toutes les chances que ça vous revienne en pleine figure. Mais il n’empêche, que je ne peux m’empêcher de penser que le patron, les investisseurs, voire, les deux, mériteraient d’être tenu informé de la situation.

Ce qui m’amène à la deuxième raison, qui fait que je ne comprends toujours pas les raisons, qui font que la direction n’a pas jugé utile de mettre à disposition de la clientèle un moyen d’entrer en contact avec les propriétaires de l’établissement. Ok, je veux bien que l’on témoigne de la confiance à ses employés, mais croyez-moi, je fais partie des gens bien placés pour savoir qu’en toutes circonstances la confiance n’exclut pas le contrôle…

Vous l’aurez compris, beaucoup de clients trouvent à redire, mais ils n’ont personne à qui s’adresser, résultat des courses, le client commence à pâtir des carence, tant et si bien, que si mon grand-père le pouvait, il ne manquerait pas de dire que c’est souvent ce qui se produit quand on envoie “un petit garçon faire le travail d’un homme…” Il est clair que ce ne sont pas les caméras qui manquent, le moins qu’on puisse dire, c’est que la direction n’a pas lésiné sur l’aspect sécuritaire, mais il semblerait que personne ne prenne le temps de visionner. Il est vrai que c’est une tâche fastidieuse, mais il faut savoir que parfois, cela peut s’avérer payant. Quoi, qu’il en soit, il n’y a personne qui veuille s’y coller, et puis, il faut être honnête, les caméras ne révèlent pas tout. En fait, il n’y a pas de meilleures sources qu’un client qui a beaucoup de choses à dire, c’est pourquoi, je persiste à dire, qu’il n’y a rien de mieux que le cahier de réclamation ou la boîte de suggestions, mais faut-il encore faire les choses en toute intelligence. À savoir que le patron de l’établissement s’assure que personne ne puisse supprimer les observations laissées par le client, et pour finir, qu’il relève en personne le courrier.

Cette anecdote s’est produite en Colombie, pour autant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, à savoir que la Colombie ne sait pas recevoir, et encore moins qu’elle ne sait pas gérer les commerces, ce serait mentir!! La Colombie, en matière de business, s’en sort très bien, pour tout vous dire, je connais des établissements en Europe qui ont dix fois plus de moyens, et qui s’en sortent très mal. Non, en fait, le véritable problème, c’est que lorsque le chat n’est pas là, les souris dansent et malheureusement, ceux qui paient les pots cassés, ce sont dans un premier temps les clients et pour finir le patron qui doit revenir pour redresser la barre et qui trop souvent finit in fine par mettre la clé sous la porte.

Sachez, que ces derniers temps, il m’est venu à l’esprit une idée qui serait susceptible d’améliorer l’indice de satisfaction de la clientèle. Il s’agit d’un véritable défi en la matière, mais je fais partie des entrepreneurs qui pensent que s’il est difficile, pour ne pas dire de satisfaire “tout le monde”, il est crucial de permettre aux clients de s’exprimer, et c’est d’autant plus vrai, que personne ignore et surtout pas les entrepreneurs dignes de ce nom, qu’un client insatisfait, sera toujours une de vos meilleures sources d’inspiration pour vous améliorer. Les entrepreneurs soucieux de bien faire, n’ignorent pas non plus, qu’en règle générale un client déçu, ces (X) clients de perdu…

Pour mener à bien ce projet, il va de soi que je me rapporte aux nombreux cas qu’il m’a été donné de rencontrer durant toutes ces années passées dans le monde des affaires. Toutefois, je serais intéressé de connaître quelques-unes de vos suggestions qui je l’espère pourraient faire avancer le débat, je suis aussi très intéressé par les préoccupations que vous rencontrez dans le cadre de votre activité, et qui selon vous, mériteraient d’être solutionnées. 

Vous avez la parole.

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l’attention client.

Il est très important de donner le meilleur service à un client qui appelle votre magasin pour demander des informations, mais veillez à ne pas commettre la même erreur que beaucoup font ,et qui, pour de nombreux clients, est considérée comme irrespectueuse et peut vous coûter cher.

Quelle est cette erreur ?

De mon point de vue, elle est énorme et il peut arriver que nous la commettions sans même nous en rendre compte, du moins jusqu’à ce que le client excédé tourne les talons et nous laisse en plan… Cette erreur consiste à abandonner un client qui est physiquement présent dans votre magasin, pour donner la préférence à un appel téléphonique émanant d’un client qui vous appelle confortablement installé dans son canapé… Agir de la sorte, c’est commettre l’erreur de penser que, sous prétexte que le client est présent dans votre magasin, il acceptera “bien volontiers ” de perdre son temps à vous regarder donner une attention toute particulière au client distant…

Il faut savoir qu’il est de plus en plus courant pour les clients qui font le piquet dans les magasins, de se retrouver confronté à ce genre de problème.  

C’est insupportable, irrespectueux, et vraiment pas professionnel de la part de commerçants qui manifestement n’ont toujours pas compris que le client qui prend sur son temps et vous fait l’honneur de sa visite, doit toujours être considéré comme la priorité du moment.

Récemment, il m’a été donné de voir à la télévision, le PDG d’un grand groupe se déguiser en parfait inconnu et se rendre au comptoir d’un des magasins de sa franchise pour vérifier la qualité du service client… Lorsqu’il passe la porte, un des employés de son groupe l’accueille chaleureusement et commence à l’informer. Soudainement, la sonnerie du téléphone retentit et le salarié sans même s’excuser se précipite pour répondre. Résultat des courses, le PDG de la franchise, devra attendre 10 minutes (c’est long) pour que le salarié revienne vers lui et lui accorde l’attention qu’il est en droit d’attendre. À nouveau, le téléphone sonne et le salarié fait mine d’aller répondre… C’est alors que le pseudo-client lui fait remarquer qu’il pense avoir suffisamment attendu, et qu’il voudrait passer une commande. Mais le salarié ne tient pas compte des observations du client, pire, il envoie balader le pseudo-client qui rentre dans une colère noire, ôte ses postiches, sa perruque et dévoile son identité et convoque séance tenante le salarié dans le bureau du directeur de son magasin…

Anecdote.

Il y a peu, je rentre dans une pizzeria pour commander une pizza. Je demande au patron quel est le temps d’attente. Tout en me tendant la carte, il me répond qu’il faut attendre “10 minutes maxi”. Je m’apprête à donner ma commande lorsque le téléphone sonne, le gars me met en stand-by et note une commande de quatre pizzas sur un bon qu’il tend à son pizzaïolo qui illico presto lance la commande… Juste au moment où il s’apprête à raccrocher, il entre un double appel d’un client qui lui commande une pizza à livrer. Après avoir raccroché, il revient vers moi, pour prendre commande, quand il finit de la noter, il tend le bon au pizzaiolo qui la met en fin de guirlande. J’en déduis que mon temps d’attente vient de passer de 10 minutes, à je ne sais combien… Mon temps est précieux, c’est la raison pour laquelle je m’empresse de demander au patron la confirmation du temps d’attente. L’air détaché, ce dernier m’explique qu’il me faudra attendre “environ” quarante minutes!! Vous savez quoi!?! Je n’ai même pas cherché à me perdre en explication, j’ai annulé ma commande, avec en prime une grosse envie de dire au patron ; “rends-toi service, achète-toi des neurones”…

D’accord ou pas d’accord…

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La trahison

Au risque de vous décevoir, je n’ai pas la moindre intention de parler de trahison dans une relation amoureuse, c’est devenu tellement courant que personne ne s’en souci… 

Parlons plutôt de la trahison dans le monde des affaires.

Un jour, j’ai eu l’occasion de voir une vidéo de Vladimir Poutine donnant une leçon de morale aux oligarques russes à qui il reprochait, non pas de s’enrichir, mais de l’avoir fait aux dépens du peuple russe sans rien donner en retour. Pendant la discussion, les puissants ont écouté sans trop y prêter attention, jusqu’à ce que Vladimir Poutine utilise le mot trahison !! Soudain, l’atmosphère est devenue tendue pour ne pas dire glaciale, l’ensemble des touts puissants se sont figés comme des momies de cire.

Je dois avouer que j’ai été impressionné par le personnage et sa personnalité et j’ai ressenti l’envie de faire des recherches sur le Net pour savoir un peu plus sur cet homme pour lequel il semblerait qu’il n’y est pas de juste milieu. Pour faire court, on l’aime ou on le déteste. Personnellement, je n’irais pas jusqu’à dire que je l’aime, mais j’ai du respect pour cet homme qui d’une main de fer dans un gant de velours a su redonner ses lettres de noblesse à un pays qui partait à vau l’eau et lui rendre la place qui était la sienne sur la scène internationale. Pour arriver à ce résultat, il a fait passer un message fort et clair, qui revient à dire, qu’il vaut mieux être pendu pour loyauté que récompenser pour trahison.

Laissons Vladimir poutine de côté. Ce qui nous intéresse, c’est le débat sur la trahison et les conséquences qu’elle peut avoir sur la vie privée et professionnelle d’un individu.

Selon moi, dans le monde des affaires (pour ne parler que de lui), il n’y a pas trente-six façons de se protéger d’une trahison dont il peut être très difficile de se remettre, surtout quand elle peut condamner les individus à des situations irréversibles. Des situations, qui, par moments, sont tellement douloureuses qu’elles peuvent nous amener à nous éloigner des personnes, et in fine nous pousser dans nos derniers retranchements. J’attire votre attention sur les dommages collatéraux qui peuvent accompagner une douloureuse trahison. Cela peut aller de la “simple” dépression, jusqu’au risque de maladies mentales comme la névrose, la paranoïa, qui rendent difficile toute connexion avec d’autres êtres humains.

Il n’est pas facile de se remettre d’une trahison, mais d’un autre côté, il est pratiquement impossible de vivre sans accorder sa confiance, et c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne le monde des affaires. Un monde dans lequel, vous avez beau vouloir tout garder sous contrôle, il n’empêche pas moins qu’à un moment ou à un autre, il vous faudra un tant soit peu lâcher prise. Un conseil, quand vous déciderez de lâcher prise, ne perdez jamais de vue le bon vieux dicton qui dit que “quand il y a un doute, c’est tout bonnement parce qu’il n’y a plus de doute”.

Plus facile à dire qu’à faire, mais tellement vrai !

Dans le cadre de votre vie professionnelle (pour ne parler que d’elle), la trahison vous oblige fréquemment à prendre du recul, à la regarder dans son ensemble, à en tirer les conclusions qui s’imposent, et à retenir les leçons dans le but de ne pas répéter deux fois les mêmes erreurs.

Il est clair que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais l’expérience m’a montré que le meilleur moyen de se protéger de ce fléau est de se fier à son instinct. 

Et ne me dites pas que vous n’avez pas d’instinct, tout le monde en a !!

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L’IMPÔT UN MAL NECESSAIRE…

LA FORCE ET LE BÉNÉFICE DE L’IMPÔT.

L’impôt est vital pour un pays, il permet le développement de politiques incitatives, par exemple, en matière d’environnement, de recherche, de politique industrielle, d’emploi, il contribue aussi aux maintiens et aux bons fonctionnements de nos institutions.

En toute logique, l’impôt est censé être garant de la cohésion sociale, et ce serait vrai, si et seulement si, l’argent rentre comme il se doit. Seulement, voilà, personne n’ignore, et surtout pas ceux qui paient des impôts, à quel point il est injuste. En effet, force est de constater que de nos jours les riches sont trop riches pour payer des impôts et trop intelligents, ou devrais-je plutôt dire, trop “gros, trop puissants” pour qu’on les oblige à passer à la caisse. Quant aux pauvres, ils sont considérés comme “trop pauvres” pour payer des impôts, pourtant je fais partie des gens qui pensent que même les “plus pauvres” devraient participer à une contribution, aussi minime soit-elle. Ne serait-ce pour qu’aucun citoyen ne puisse être considéré comme une personne “sans voix”, contrainte de suivre le mouvement moutonnier et/ou d’adhérer à la façon de penser des gouvernements, pour la simple et bonne raison, qu’en sa qualité de bénéficiaire du système elle perd implicitement son libre-arbitre, ou tout du moins son droit d’ouvrir sa bouche… En fin de liste, il nous reste les “bons payeurs” qui ne cessent de se demander ou passe l’argent de leurs impôts. En fait, ils le savent parfaitement, c’est une des raisons pour laquelle ils fustigent l’impôt qu’ils considèrent injuste, dans le sens, ou il s’agit d’un réel manque à gagner en fin de mois. 

Les citoyens imposables fustigent l’impôt parce qu’en toute logique, il devrait être juste. D’ailleurs, s’il était utilisé à bon escient, comme c’est le cas dans les pays scandinaves, nous aurions la certitude que tout irait pour le mieux dans le “meilleur des mondes”. S’il était basé sur une redistribution des richesses, et une juste répartition, tout le monde bénéficierait du grand ruissellement tant attendu, mais il n’en est rien. Bien au contraire!! Force est de constater qu’en ce qui concerne l’impôt, il existe deux poids et deux mesures, qui amènent le citoyen à se retrouver dans une situation de pouvoir ou de faiblesse.

Albert Einstein n’avait pas vraiment tort en prétendant que l’impôt reste la chose la plus difficile à comprendre. Ce n’est pas dû au fait que le citoyen ne comprend pas l’utilité de l’impôt, ce qui au sens propre comme au sens figuré rend de plus en plus difficile le paiement de l’impôt, mais au fait que les contribuables ont de plus en plus le sentiment que la répartition de l’impôt passe souvent « inaperçue ». Et c’est d’autant plus vrai, qu’il n’échappe à personne que les administrations, toutes confondues, se portent de plus en plus mal. Effectivement, pas besoin d’avoir fait les grandes études dans les petites communes pour se rendre compte que la qualité du service public est de plus en plus déplorable. À tel point que les citoyens se demandent une fois encore à qui profite réellement le pognon de dingue qu’ils reversent chaque année… 

La question est sans objet. De toutes les façons, il faut savoir que nous avons largement dépassé le stade de nous poser la question de savoir, comment est-il possible qu’avec les sommes incroyables que les citoyens paient en impôts sur le revenu, nos gouvernants arrivent à faire si peu. Alors que de son côté, le citoyen arrive à faire des miracles avec un petit rien… Croyez-le, j’entends et je comprends la colère citoyenne, mais j’aimerais dire une chose, après quoi je ferme ma grande bouche car je ne veux pas prendre le risque de me retrouver à califourchon sur un tronc d’arbre avec des plumes et du goudron.

Voici ce que j’ai à dire. 

Certes, la citation d’Albert Einstein, n’est pas dénouée de bon sens, surtout à notre époque, mais laissez-moi, vous dire une bonne chose. À tout prendre, je préfère payer des millions d’impôts sur le revenu, râler comme un putois durant 48 heures et le reste de l’année, vivre ma vie comme je l’entends, plutôt que de ne rien payer (ou peu) et devoir tirer le diable par la queue toute l’année. Les personnes qui paient beaucoup d’impôts sur le revenu n’ignorent pas que payer de coquettes sommes d’impôt sur le revenu signifie que vous gagnez de l’argent, suffisamment en tout cas, pour ne pas avoir à faire ce que vous ne voulez pas faire…

Le problème, ce n’est pas l’impôt, ni son montant, le véritable problème, c’est l’usage qui est fait des sommes que nous versons. 

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