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PRÉSERVER SA RÉPUTATION D’AFFAIRE

Préserver sa réputation en ligne.

La réputation d’affaires tout comme l’e-réputation est un actif précieux.

Dans les commentaires de la version premium du livre condamner au succès, j’ai longuement évoqué la réputation d’affaire de l’entrepreneur que je considère comme étant intrinsèquement lié à celle de son entreprise, sa marque et dans les tout premiers débuts de l’idée que se font les clients de l’entrepreneur. Au fil des commentaires, j’emploie les termes, alchimie, vases communicants, voire, puzzle, pour la simple et bonne raison que je fais partie des entrepreneurs qui pensent que lorsqu’il manque un seul élément, il est difficile d’obtenir un résultat probant.

Plusieurs personnes pourraient avoir “tout à gagner” à nuire à votre réputation d’affaire en usant et abusant du bouche-à-oreille, mais qu’en est-il de votre e-réputation ? Et comment se défaire de ses marques infamantes qui proviennent d’une jeunesse insouciante, d’un voyage et/ou d’une soirée pas comme les autres. D’un meeting en politique ou vous n’auriez peut-être pas dû vous rendre et à plus forte raison si c’est pour vous faire prendre en photo tout sourire aux côtés d’un leader diabolisé par tous. Vous aurez beau dire que c’était dans une autre vie, il n’empêche pas moins que le passé vous rattrape et peut-être même qu’il vous empêche de faire votre petit bonhomme de chemin en toute tranquillité. De deux choses l’une. Soit vous assumer et c’est très souvent ce qui se passe pour ceux qui ont bien compris que ne rien avoir à cacher, c’est parfois le meilleur moyen pour ne pas devenir le débiteur de qui que ce soit. À partir de là, il ne reste plus qu’à vos ennemis de trouver un autre angle d’attaque.

Que signifie assumer ? Assumer ne signifie pas chercher à contre-attaquer, cela signifie qu’il faut se donner les moyens de chercher à comprendre d’où vient l’attaque et quel est l’objectif final. Il en existe toujours un et bien souvent, c’est vous pousser à réagir, comme c’est très souvent le cas des publications sur le net. Donc votre rôle à vous, c’est de bien lire y compris en pratiquant la double lecture, de bien chercher à comprendre, d’analyser et d’observer dans un premier quels sont les impacts sur votre personne, votre travail et/ou votre entreprise. Ne faites surtout pas l’erreur de réagir démesurément, en tout cas pas avant d’avoir pensé à signaler le contenu et à générer une demande de droit à l’oubli via Google ou sur le site internet de forget.Me. Une fois chose faite, vous avez toujours la possibilité de vous adresser à une agence de e-réputation qui a plusieurs moyens à sa disposition pour remonter à la source ou pas… Cela dépend si la personne a mis du cœur à l’ouvrage ainsi que des conséquences que peuvent généraient les attaques. Si elles sont importantes, attendez-vous à ce que la piste soit difficile, pour ne pas dire impossible à remonter.

S’il n’y a rien à faire, il faudra se contenter d’user de stratagèmes qui consistent à occuper l’espace, cela signifie publier du contenu de sorte de faire passer la marque infamante de la première à la septième, voire, dixième page de résultat de Google. Là ou personne ne va que très rarement mettre le nez. C’est coûteux, mais à vous de voir…

De toutes les façons, dites-vous bien que tout le monde à le droit de faire la fête, et que je sache, faire la fête signifie se lâcher, mais aussi lâcher prise l’espace d’un moment. De plus, le simple fait de vous voir sur des photos “limites” ou d’entendre des gens colporter des ragots sur votre personne n’enlève rien à votre talent d’homme d’affaires. Ce ne sont pas les exemples qui manquent et ce n’est sûrement pas l’ex président Bill Clinton (pour ne parler que de lui) qui dira le contraire. Et puis si ça se trouve, votre boss et peut-être plus pervers, plus malhonnête, plus menteur, plus escrocs, et plus à droite que ce que vous le serez jamais. Seulement, voilà, n’attendez pas qu’il se confie à vous, même sous la torture !! Le seul moyen de lever la vérité sur sa petite personne serait de proposer publiquement une somme d’argent qui donne le vertige en échange de toute information qui démontrerait que ceux qui veulent jeter la première pierre ne sont pas si prudes, si honnêtes et si bons citoyens qu’ils le prétendent. Croyez-moi, ça marche. Là encore ce n’est sûrement pas Bill Clinton qui prétendra le contraire. En effet, si mes souvenirs sont bons, n’est-ce pas le patron d’une très fameuse revue du porno américain qui aurait crié haut et fort qu’il était prêt à remettre un million de dollars en échange d’informations permettant de confondre les sénateurs américains qui voulaient la tête de Bill Clinton… Si ça, ce n’est pas l’ironie du sort, il faut me dire ce que c’est… 

Mais bon, tout le monde ne s’appelle pas Bill Clinton, tout le monde n’a pas des bienfaiteurs qui volent à son secours et si l’on part du principe que la réputation et la e-réputation sont un actif précieux, il est préférable de ne pas prêter le flanc à l’ennemi. Vous serez donc bien avisé de commencer par faire vous-même très attention aux traces que vous laissez sur le Net, prenez garde aussi à ne pas accepter n’importe quelle demande d’ami sur les réseaux sociaux. C’est très souvent comme cela que l’on devient n’importe quoi sur la toile et que les portes se ferment les unes derrière les autres.

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